jeudi 24 septembre 2009

Lullaby de J.M.G. Le Clézio

Pour ouvrir les chroniques, j'ai décidé de commencer par un livre lu en avril 2009 et chroniqué dans la foulée. Bonne lecture!

Lullaby de J.M.G Le Clézio, édition Gallimard Jeunesse, collection Filio junior, réédition 2008

Illustrations de Georges Lemoine

Catégorie : contemporain/littérature jeunesse

4ème de couverture :

Un matin du mois d’octobre, Lullaby décide de ne plus aller en cours. Elle écrit à son père, glisse dans un sac quelques objets et, empruntant le chemin des contrebandiers, part en direction de la plage. Un petit garçon qui revient de la pêche, une jolie maison grecque, mais surtout le soleil et la mer remplissent ses journées d’ivresse et de liberté. Un jour, pourtant, il faut revenir à l’école. Qui voudra donc croire à son étrange voyage ?

Une rêverie adolescente lumineuse et poétique, une héroïne en quête de liberté. Retrouvez l’immense talent d’écrivain de J.M.G. Le Clézio, prix nobel de littérature.

Curieuse de lire un écrit du prix Nobel de Littérature 2008, un ami m’a prêté ce livre. Il s’agit d’une nouvelle sur les rêveries d’une adolescente. Tous les jours, elle prend la direction du bord de mer à la découverte de milles et une chose. L’écriture nous transporte dans ses rêveries poétiques et hors du temps. C’est ce que j’ai le plus aimé dans cette nouvelle : la poésie et ce côté intemporel. Qu’est-ce qui a fait que Lullaby, jeune lycéenne (j’avoue avoir pensé qu’il s’agissait d’une petite fille au début du récit), déconnecte totalement de son temps ? Combien de temps dure son périple ? Il est très difficile de le savoir tant les raisons sont distillées au compte goutte à la fin du livre par des personnages extérieurs.

Tout au long de la nouvelle, nous voyons l’histoire à travers le personnage de Lullaby. Jeune fille intelligente, douce et sensible, elle regarde le monde avec émerveillement et questionnement (le passage sur la réflexion de la lumière est assez intéressant). Elle ne semble pas avoir conscience du temps qui passe et de la portée de ses actes. Elle vit dans une sorte de bulle qui la protège du monde extérieur.

Les seules personnes avec qui elle a envie de partager ses expériences sont son père et son professeur de science. Nous pouvons nous demander quel rôle important ils peuvent avoir pour elle, notamment son père visiblement absent du logis familiale mais très présent dans son esprit.

Les illustrations de Georges Lemoine complètent l’atmosphère de cet écrit. D’elles se dégagent douceur, poésie mais également tristesse.

En regardant d’un peu plus près l’ouvrage, je me suis aperçue que cette nouvelle est extraite d’un recueil intitulé Mondo et autres histoires du même auteur paru en 1978. Il me semble possible que cette nouvelle fasse partie d’un tout et que sa compréhension peut être enrichie à la lecture des autres nouvelles. Je ne pourrais en être certaine qu’à la lecture de cet ouvrage.

2 commentaires:

  1. Quelle est l'adresse de son père ?
    Car j'ai un devoir de francais a faire mais il me faut cette adresse je suis en 6e

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  2. Bonjour Cher Anonyme collégien. Ne tenant plus ce blog, je n'ai pu voir de suite votre commentaire.
    Je n'ai pas souvenir que l'adresse du père soit mentionnée dans l'histoire. Le mieux est de la lire (ou relire), surtout pour faire un devoir de français.
    Un copier-coller de ce qui est trouvé sur le web pour faire un devoir (peut être noté), c'est voler le travail d'autrui pour son profit personnel.
    Bon week-end et surtout bonne lecture!

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